Nous avons vu dans un précédent article que les études sur l’hyperhidrose bien qu’encore peu nombreuses se développent depuis 1945. Ici, je fais le point sur les sujets des études qui sortent depuis quelques années : quels sont les traitements en vogue, quels sont les espoirs à attendre de la recherche ?
La plupart des études sur la transpiration excessive sont sur la chirurgie
Le graphique ci-dessous représente l’ensemble des études parues les 2 dernières années dans le monde et portant sur l’hyperhidrose. On aperçoit que le sujet qu’elles abordent le plus est la chirugie (30% des articles portent sur ça). L’autre traitement beaucoup étudié est la toxine botulique. On aperçoit également que l’hyperhidrose secondaire, hyperhidrose déclenchée par une maladie, est beaucoup étudiée alors qu’elle concerne une minorité de patients.
Pourquoi surtout des études sur la sympathectomie et l’hyperhidrose ?
Que peut-on en conclure ? Doit-on se dire que s’il y a beaucoup d’études sur la chirurgie et la toxine botulique, alors cela signifie que ce sont les traitements qui sont les plus efficaces ? Non, cela veut plutôt dire, comme le contenu des études le signale, qu’on ne sait pas encore le rapport bénéfice/risque de ces 2 modes de traitement, et qu’on a besoin encore de temps et d’études pour être sur qu’ils sont à pratiquer sur les patients.
Peu d’études sur la ionophorèse
On voit que très peu d’étude portent sur la ionophorèse ; en fait, cette technique a déjà été très étudiée dans les années 80. Les études qui’ s’y intéressent encore essaient de trouver des techniques pour améliorer son efficacité.
Peu d’études sur les anti-transpirants
Concernant le faible pourcentage des études portant sur les anti-transpirants, je me l’explique moins. Il y a depuis longtemps des études sur ce sujet, mais ça rapporte beaucoup aux labos qui commercialisent les produits étudiés, donc je m’attendais à ce qu’il y ait plus d’études. On peut peut-être se dire que cela signifie que les produits anti transpirant type Etiaxil sur le marché sont suffisamment efficaces, et qu’on ne peut pas vraiment faire mieux.
Quels types d’étude sont manquantes ?
On peut également voir que peu d’études sont là pour comprendre mieux le mécanisme de l’hyperhidrose, ou encore faire le point sur la prévalence de cette maladie ; ce qui peut peut-être expliquer en partie le manque de reconnaissance de l’hyperhidrose.
Sources : Pubmed
Si vous avez besoin de faire le point avec moi pour identifier les solutions contre l’hyperhidrose les plus pertinentes pour vous : je propose plusieurs prestations.
Si vous souhaitez simplement être averti des nouveaux articles sur l’hyperhidrose :