J’ai pris un peu de retard concernant le résumé chaque mois des nouvelles études, mais je compte bien le rattraper et continuer à tout écumer ! D’autant plus qu’au mois de Juillet, 2 articles pertinents ont été publié. Ils ont été écrits et réalisés dans des pays européens.
Nombre total d’études : 8
Thèmes abordés :
– chirurgie (5)
– comparaison d’efficacité de différents types de traitement (2)
– antitranspirants (1)
L’article le plus intéressant (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22803816) concerne le premier compte-rendu d’un hôpital allemand sur leur prise en charge des patients venant à cause de leur hyperhidrose. Il conclut de manière extrêmement positive en en expliquant qu’en moyenne la transpiration arrive à être diminuée de 50% et que la qualité de vie est améliorée de manière impressionnante rien qu’en posant le diagnostic et en présentant les différents moyens qu’il existe pour gérer la maladie. En gros : une meilleure reconnaissance de la maladie conduira à une meilleure qualité de vie des patients.
Une étude aborde un sujet très pertinent : quelle est la part d’efficacité objective (diminution de la transpiration) versus la part d’efficacité ressentie (amélioration de la qualité de vie du patient quelque soit les effets secondaires). En effet on voit souvent dans les conclusions des études portant sur la chirurgie que tant de patients ont vu leur hyperhidrose diminué juste après l’intervention, et que c’est donc une bonne chose. Mais il faut voir à long terme la satisfaction des patients et si leur hyperhidrose des mains bien que disparu n’est pas réapparue autre part, à un endroit plus gênant. Cette étude espagnole compare 2 méthodes : la toxine botulique et la chirurgie. Après leur intervention (on ne sait pas combien de temps après), on demande à différentes personnes s’ils en sont contents. Globalement les personnes ayant été opérées sont plus satisfaites que celles auxquelles on a injecté de la toxine. Parmi les non satisfaits de la chirurgie, il s’agit de ceux qui ont de l’hyperhidrose compensatrice. Ceux qui ne sont pas satisfaits des injections de toxine le sont car ils manquent d’informations sur les différentes modalités de traitement et car les séances sont nombreuses.